La recherche et la science sont les premiers moteurs de la notion de progrès. Néanmoins, la fin ne saurait justifier les moyens : intervient alors la déontologie qui sans être un frein à l’innovation, donne un cadre aux solutions que l’on souhaite apporter.  Ces limites ne se traduisent pas par des règles ou une politique précise. En effet, l’analyse éthique doit refléter à la fois les normes internationalement reconnues et les valeurs culturelles locales pertinentes, souligne le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour permettre d’adapter ces principes à chaque culture, l’organisation propose des lignes directrices pour définir ce qui est moralement acceptable.

Parmi les problèmes éthiques, en matière de recherche, les conflits d’intérêts peuvent compromettre l’intégrité du processus de recherche. Dans ce cas la personne défend une position non parce qu’elle est juste mais parce qu’elle a un intérêt personnel à le faire. Ces interférences apparaissent à plusieurs niveaux : depuis la conception de l’étude à l’interprétation des résultats, en passant par la conduite des expériences. D’après l’OMS, des études ont permis d’établir un lien significatif entre la source de financement et le résultat de la recherche.

Avant de démarrer un projet de recherche, il est important de cerner les obligations professionnelles des chercheurs et les prises d’intérêts qui peuvent les entraver. Pour ensuite, mettre en place des mesures visant à limiter les prises d’intérêts particuliers. Dans cette perspective, la France a décrété l’obligation de signaler des liens d’intérêts entre chercheurs et industries.

Quels sont pour vous les limites du moralement acceptable en matière de recherche ? Avez-vous des exemples de conflits d’intérêts ? N’hésitez pas à nous poser des questions sur le sujet.